un monde se meurt, un autre tarde à naître
Si la crise climatique que nous traversons donne à l’œuvre de Bruno Latour une actualité si forte, c’est qu’il identifia très tôt l’irruption de la nature comme acteur politique à part entière, et qu’il en tira les conséquences sur la nécessaire redéfinition du travail politique. Son travail fut discuté dans Esprit dès la fin des années 1990, et il y (...) (Lire la suite…)
Ce numéro rassemble une sélection de textes parus dans les douze premiers Reliefs qui proposent une réflexion sur nos relations à la Terre et aux autres vivants. https://reliefseditions.com/vivants/ (Lire la suite…)
" Notre espèce est devenue mortelle à échéance pensable à partir du jour où a été construite l’arme nucléaire. Il nous faut donc apprendre à penser, en des termes neufs, non seulement notre appartenance à la nature, mais encore les rapports sociaux injustes et les régulations politiques archaïques qui pèsent sur les humains. Pour cela, il importe de (...) (Lire la suite…)
L’écologie est portée par la société, mais elle est toujours considérée par le pouvoir comme une force d’appoint. Elle constitue pourtant, aux niveaux national, européen et international, la seule alternative crédible. Comment qualifieriez-vous aujourd’hui la situation de l’écologie en France ? Forte culturellement, mais faible politiquement. Le (...) (Lire la suite…)
EDITO / De l’ancien au nouveau monde Alors que la mémoire historique des révolutions s’estompe, la croyance selon laquelle nous vivons une époque d’accélérations et de bouleversements inédits se répand. De ce point de vue, l’année 2017 a été exemplaire. L’anniversaire de la révolution de 1917 a été marqué par la publication d’ouvrages académiques, (...) (Lire la suite…)
L’« Anthropocène » a déjà eu lieu, l’événement est passé. C’est toute la Terre et tous ses habitants, nos vies qui sont bouleversées désormais par l’entrée dans cette nouvelle ère. C’est aussi et avant tout l’histoire de notre modernité, d’un « Capitalocène » mortifère. Si les scientifiques en discutent encore la date de son commencement ou en scrutent (...) (Lire la suite…)
L’Anthropocène à l’âge de l’écologie politique La revue Classiques – p. 4 – Détérioration matérielle de la planète Charles Fourier – p. 9 – Pouvoir de détruire, pouvoir de créer Murray Bookchin Dossier (première partie) – p. 15 – Comprendre l’Anthropocène Entretien avec Ian Angus – p. 24 – L’Anthropocène nous rend responsables du monde (...) (Lire la suite…)
Pour vous procurer ce numéro rendez-vous ici. Edito L’écologie politique possède quelques positions bien assises : il est devenu évident au yeux de toutes et tous que le mode de production capitaliste, désormais installé au niveau mondial, ne peut se perpétuer qu’au prix d’un épuisement des ressources de la planète et d’une marchandisation sans (...) (Lire la suite…)
Le duo amical Jacques Ellul-Bernard Charbonneau occupe une place singulière dans la critique de la modernité, notamment en insistant sur le rôle central de la technique dans l’organisation générale des sociétés. Dénonçant très tôt le gigantisme et la dépersonnalisation de la vie quotidienne, les deux hommes appellèrent dans les années 30 à une (...) (Lire la suite…)
Editorial : Inventer une autre politique dans un monde défait par Estlle DELEAGE et Laurent GARROUSTE Que faut-il attendre de la politique gouvernementale en matière écologique et sociale ? Peut-on parler d’une rupture avec la politique du gouvernement précédent, ou n’assiste-t-on pas au contraire à la poursuite du même, à la mise en œuvre d’une (...) (Lire la suite…)
