La sobriété de l’usage de l’eau occupe une grande place dans l’avis négatif suite à l’enquête publique. C’est logique, nous avons compris que les sécheresses seront plus fréquentes. Le volet économique bancal n’est pas en reste. Aux demandes d’arguments solides sur l’impact touristique, d’explications sur l’intégration économique au projet de territoire, la mairie se borne à répondre : « hors-sujet ». Aucune transparence lors des demandes de bilan prévisionnel pour le financement : les documents demandés en conseil municipal restent confidentiels. C’est problématique pour un maire qui base sa politique sur une gestion de « bon père de famille ». Car c’est tout un projet de grand standing très discret qui est mis à mal, avec le restaurant du golf, des salons de réception, des logements de haut niveau. La réhabilitation du domaine de Boufanet a déjà englouti 1,75 millions d’euros, que reviendra ce lieu sans les 18 trous ? La sagesse voudrait qu’on renonce, mais si l’entêtement devait l’emporter la privatisation pourra être évoquée comme un impératif, avec en cadeau, quelques hectares de notre parc de Gourjade. Est-ce que des fonds privés, pourquoi pas étrangers, seraient déjà intéressés ? Cela a pu se dire. Cette crainte est-elle fondée ? C’est à la municipalité de jouer la transparence car une telle privatisation serait inacceptable. Nous serions alors bien loin du projet d’extension du petit golf municipal.
Stéphane Deleforge, conseiller municipal EELV
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