De plus en plus d’entreprises reconnaissent leur responsabilité sociale et environnementale. Leurs démarches sont encouragées par :
– Au niveau international
- le Global Compact qui a été lancé en 1999 sous l’impulsion de M. Kofi ANNAN. Cette démarche vise à proposer aux entreprises d’adhérer à dix grands principes dans les domaines des droits de la personne, du travail et de l’environnement ;
- l’OIT dont la déclaration tripartite invite les entreprises à respecter et faire respecter les droits des travailleurs ;
- l’OCDE qui promeut des principes directeurs à l’intention des entreprises multinationales.
– Au niveau communautaire
- le conseil européen de Lisbonne qui a inscrit la RSE au premier rang des priorités politiques ;
- le livre vert sur la RSE publié le 18 juillet 2001 et la communication de la Commission du 2 juillet 2002 ;
- le Forum plurilatéral européen sur la responsabilité sociale des entreprises qui s’est tenu d’octobre 2002 à juin 2004. Il a remis un rapport à la Commission contenant une analyse des freins et des facteurs favorables affectant le développement de la RSE et des recommandations
- le lancement, le 22 mars 2006, de l’Alliance européenne pour la responsabilité sociale des entreprises.
– Au niveau national :
la RSE est identifiée comme un moyen privilégié pour inviter les entreprises à participer à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable (http://www.developpement-durable.gouv.fr/Strategie-nationale-de,17586.html )
Cette prise en considération de la dimension transversale du concept par différents niveaux de décision montre que nos idées inspirent largement, bien au-delà des partis politiques.
Nous , écologistes, mettons l’Homme au centre des décisions économiques et sociales et la RSE offre des indicateurs, des normes tout à fait intéressants :
– la norme ISO : norme internationale dont vous pouvez avoir une illustration chiffrée dans
http://www.iso.org/iso/fr/iso-in-figures_2011.pdf
La norme la plus aboutie est l’ISO 26000, ISO responsabilité sociétale
Nous proposons ainsi de
– rendre obligatoire la norme ISO 26000 pour les acteurs économiques : dont entreprises ,Etat (celui-ci doit donner l’exemple) – mettre l’accent sur une autre gouvernance des acteurs économiques inspirée de l’ESS (voir article 7 /23) : les salariés doivent être associés à la définition de l’organisation du travail comme de la stratégie. ; nous devons élargir l’approche de l’ESS à l’ensemble de l’économie publique et privée ; le dialogue entre les directions des entreprises et les différentes parties prenantes doit être institutionnalisé pour tenir compte de l’impact direct des acteurs sur les territoires ; des lieux de dialogue sociétal permanent seront crées avec les ONG, les collectivités territoriales, les associations…où les acteurs économiques sont implantés. – faire, plutôt que dire et/ou seulement communiquer |
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