" En cas de catastrophe, en appeler à une transition est-il suffisant ? Le mot de transition a sa poésie, on pense aux lieux de transit : aire d’autoroute, halls d’aéroport... C’est un mot qui s’étire, qui prend son temps, et auquel le suffixe apporte presque une coquetterie.
"Transition", ça ressemble à "confiserie", bref, c’est sans doute le terme le moins adapté aux situations de crise qui demandent d’agir de toute urgence.
L’invité du jour :
Dominique Bourg, philosophe, professeur émérite à l’Institut de Géographie et de Durabilité à l’Université de Lausanne, directeur de la publication de la revue en ligne Lapenséeécologique.com "
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